Je suis dans les hauts quartiers d’une ville non identifiée. Montagne Sainte Geneviève ou Mala Strana à Prague, je ne sais. Je dois rejoindre l’aéroport, ne pas rater mon avion. Je m’engouffre dans ce que je pense être une bouche de métro, avec descente d’escalator. En fait, c’est un long tunnel équipé d’un tapis roulant pour valises, tel qu’il y en a, justement, dans les aéroports. La séquence est très longue. Je suis effrayé de la situation irrégulière, emporté vers je ne sais où, assis sur le tapis qui avance rapidement, craignant un choc électrique. Les murs du tunnel sont équipés de petites lumières alignées. Je me retrouve finalement dans une salle souterraine. Dans le fond de cette salle, le terminal d’un autre tapis roulant déverse des corps d’hommes, assis, couchés, morts probablement. Je pense à une scène d’un film de Fritz Lang. Ils s’accumulent en tas entre l’extrémité du tapis et un mur. Des gardiens les houspillent comme s’ils étaient des esclaves. Je me retrouve finalement à l’air libre, sur un boulevard périphérique. Je ne connais pas la station de métro (ligne orange indique un panneau) mais je reconnais l’endroit, je sais qu’en longeant une paroi de verre, je serai bientôt à l’aéroport. Je me mets en route et me réveille.