20 juin 2021
Je suis à Barcelone. Enfin, je suppose que je suis à Barcelone, car rien, dans la topographie ne le confirme. Une rue piétonnière, commerçante, qui fait une courbe sur la gauche. La foule est extrêmement dense. Je suis au milieu de la rue et traîne avec difficulté ma valise noire, me heurtant aux passants. J’essaye de me rapprocher des vitrines, côté droit. Je croise une jeune femme qui dit à haute voix en me regardant : « Il vit dans un autre monde ». Je proteste : « Non, je ne vis pas dans un autre monde ». Elle ne m’a probablement pas entendu. Je cherche à me rapprocher d’elle pour réitérer ma protestation, mais je suis empêché de la rejoindre par le passage d’un alignement de cyclistes, reliés les uns aux autres par une chaîne. La jeune femme disparaît dans la foule. Finalement, j’arrive à me rapprocher des vitrines. Celle d’une librairie ne contient que les couvertures crème, avec bandeau rouge, de la collection Blanche. Je me dis que c’est curieux que l’on propose ainsi des livres français à Barcelone, puis qu’il s’agit probablement d’un accord entre Gallimard et un éditeur catalan pour traduire des romans français et les proposer en traduction sous une couverture similaire. Cela doit être Jack Lang qui a facilité les contacts. J’imagine une réception mondaine, où les présentations ont lieu. J’arrive enfin à l’hôtel. La porte d’entrée, en bois, au dessus d’un petit perron de pierre, est close. La réception est fermée de midi à 14 heures. Mina a une clé, mais elle est chez le coiffeur, dans une autre rue, assez éloignée. Je me réveille.
Le rêve, fort bien!
Viendra l’amour
Puis la révolution…
J’aimeJ’aime