Des morts, victimes d’attentats, tantôt proches, tantôt lointains ; des maîtres admirés qui s’en vont. Tant et tant. Plus de mots, plus de larmes, même plus de rhétorique de l’indignation. Notre quotidien devient une nécrologie numérique, routine de deuils habitués. Solitaire, je m’accroche à ma table de travail pour améliorer ma connaissance d’une langue aimée. Et faute d’y être, j’essaye de traduire en portugais la « Lettre de Lisbonne » qu’écrivit Valery Larbaud, dans la tranquilité d’une chambre louée, il y a si longtemps. La tranquilité du passé est baume bien ténu.

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