« (…) Je me souviens que, malgré que j’aie toujours soigneusement étouffé dans mon coeur ce patriotisme exagéré dont les fumées peuvents obscurcir le cerveau, il m’est arrivé, sur des plages lointaines, à des tables d’hôte composées des éléments humains les plus divers, de souffrir horriblement quand j’entendais des voix (équitables ou injustes, qu’importe ?) ridiculiser la France. Tout le sentiment filial, philosophiquement comprimé, faisait alors explosion. (…) »
Charles Baudelaire, « Encore un mot », 8 avril 1861.