Un foulard pour Cimarosa

Cimarosa-2Ce matin, je vais acheter ma réserve de café chez George C., qui tient boutique près de l’Opéra. En passant devant la façade du Palais Garnier, il me vient à l’esprit de prendre une photo du caméo de Cimarosa et de la statue de la joueuse de lyre qui est à ses pieds. Cimarosa, évidemment découvert grâce à Stendhal, c’est un de mes vieux amis, de l’époque des années de Montpellier. Mina en sait quelque chose. Sur les marches du palais, une jeune musulmane portant foulard, remarque que je m’apprête à prendre la photo. Je ne l’avais pas vue. Elle se masque le visage. Je tarde un peu, sur la photo, elle ouvre déjà ses mains. Je suis désolé pour elle.

Je lui souhaite d’éprouver un jour du plaisir, à l’écoute de Le astuzzie femminili, ou tout autre légèreté du genre.

Son curioso di vedere, 
Della sposa mia la faccia, 
mi piaccia, o non mi piaccia 
Me la devo giù mandar. 
Qui si traffa d'una sposa 
Che denari assai mi porta. 
Che sia gobba, o pur sia storta, 
Me la faccio dirizzar ! 
Zitto... zitto... finalmente...

Paris, 15 juin 2015.

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