Au vestiaire de la galerie Tretiakov

Je préfère Moscou à Varsovie. Il y fait plus froid et la ville garde un rien de sa folie passée et beaucoup de son humanité des humbles. J’observe trois petites vieilles qui tiennent le vestiaire de la Galerie Tretiakov. L’une d’elle, la plus menue, amène un sac en plastique avec de petites pommes qu’elle propose à ses collègues. La seconde accepte. La troisième remarque que je les observe, mais que je n’ose pas les prendre en photo ainsi, à bout portant. Elle ne prend pas de pomme, me regarde, fait le geste de celui qui écrit. Elle me dit quelque chose que je ne comprends pas, mais qui doit être « Il faudra noter cela ». Ce que je fais, pour vous, pour elles.

Moscou, 12 décembre 2013.

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