
Avant de quitter Strasbourg, il s’agit d’en redécouvrir une dernière fois les beautés, oubliées dans les plis accumulés du quotidien. Hier, nous sommes allés saluer au Palais de Rohan la jeune femme anonyme peinte par Raffaello Sanzio. Ces dernières années, elle a voyagé, visité Le Louvre, puis le Prado. De Paris, elle m’avait envoyé une carte postale, posée sur un rayonnage de bibliothèque, dans le hall d’entrée de notre appartement. Elle observait sans mot dire mes allées et venues. La douceur, la délicatesse et la tranquillité même. La beauté. En prime, une réminiscence de Karl Marx, qui écrivit que l’objectif du socialisme est que chaque homme puisse devenir un Raphaël.
P.S. J’avais été très choqué, durant l’été 2012, par la manière dont fut traitée cette belle dame, sur les panneaux qui entouraient les fouilles de la Place du Château. L’oeuvre d’art à l’ère de la vulgarité.

Strasbourg, Place du Château, été 2012.