Gare du Nord aux chants de l’aube, en chemin vers la vallée grise. J’emmène avec moi La musique pour piano de Robert Schumann. Retrouvé l’autre jour, égarée dans un carton de livres italiens, cette étude de Marcel Beaufils s’ouvre par une admirable préface de Roland Barthes : « L’amour de Schumann, se faisant aujourd’hui d’une certaine manière contre l’époque (j’ai esquissé les motifs de cette solitude), ne peut être qu’un amour responsable : il amène fatalement le sujet qui l’éprouve et le prononce à se poser dans son temps selon les injonctions de son désir et non celle de sa socialité. »
Paris, 29 décembre 2014.