Moi qui pâlis au nom de Dolembreux

Bien arrivé dans ma petite patrie. La descente de Bastogne vers Liège, seul dans la nuit sur l’autoroute, est toujours aussi vertigineuse. A chaque fois, j’essaye de me souvenir de ce poème de Marcel Thiry, qui évoquait la route de Strasbourg à Liège, phares dans la nuit. Le poète parlementaire était d’une autre époque, sans autoroute. Mais il en avait vu d’autres : la traversée de la Russie en 1917 avec une automitrailleuse, c’était quand même plus épique qu’une victoire des Diables rouges sur les Russes blancs. Moi qui pâlis au nom de Dolembreux.

Mons-lez-Liège, 25 juin 2014.

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