Alice Guy-Blaché

alice guy blachéJe viens de passer deux soirées délicieuses à regarder les petits films d’Alice Guy, la première femme réalisatrice dont Gaumont a récemment publié plus d’une soixante de petits films réalisé entre 1897 et 1913. Je ne dis pas qu’elle a tout inventé (on y retrouve la thématique de l’arroseur arrosé des frères Lumière ou les films d’escamotage chers à Méliès), mais on y trouve en germe beaucoup des genres du cinéma : le burlesque, bien sûr, mais aussi des chanteurs de music-hall (avec prise de son), des films réalistes, des reconstitutions historiques (belle évocation de la Commune de Paris), des gangsters, des clochards magnifiques qui annoncent Chaplin et Boudu, une comédie gay, des courses poursuites dignes des comedy capers, des petits reportages (superbe ballon dirigeable « La Patrie », digne de Robida), des danses gitanes et un boléro coloré, un Faust, une passion du Christ ou encore de belles images contemplatives de la mer. Un must pour les passionnés d’histoire du cinéma.

Strasbourg, 18 février 2014.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.