« Des traces de pesticides et de médicaments ont été décelées dans environ une bouteille d’eau sur cinq, sans toutefois remettre en cause leur potabilité, révèle lundi une étude de 60 millions de consommateurs et de la Fondation France Libertés. L’analyse a porté sur 47 bouteilles d’eau, trois bonbonnes d’eau et une dizaine d’échantillons d’eau du robinet prélevés dans trois départements. Parmi les bouteilles d’eau étudiées – portant sur l’ensemble du marché -, 37 ne présentaient aucune trace des 85 molécules recherchées. Dix en revanche contenaient des résidus de médicaments et pesticides. « La grande surprise, déclare « 60 millions de consommateurs », est la présence de tamoxifène, hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein, dans la Mont Roucous, Saint Yorre, Salvetat, Saint Armand (Du Clos de l’abbaye) et Carrefour Discount (Céline Cristaline). La teneur est « infime », mais c’est « suffisant pour qu’on s’interroge sur la pureté originelle imposée par la réglementation des eaux minérales ».
Je préfère chercher les points virgule chez Valery Larbaud que le tamoxifène dans les eaux de Saint-Yorre.
Strasbourg, 26 mars 2013.