Hier. 16 heures 35. Place de l’Homme de fer, là où le tramway strasbourgeois amène au centre ville le petit peuple des banlieues. Ils sont environ soixante, forment un attroupement inattendu. Une voiture de police, quelques agents municipaux. Des jeunes. Des garçons, quelques filles. L’une d’elle agite timidement un drapeau tunisien, jolie tâche rouge. Ils ont voté, ou vont aller voter. Je suis heureux qu’ils soient là, à ce moment là.
Strasbourg, 23 octobre 2011.