Si je comprends bien, Seddik suit la même démarche que celle que firent en leur temps Spinoza et Martin Luther par rapport à la Bible : remise en question radicale de la tradition exégétique et réinterprétation. Il montre notamment les traces de philosophie grecque ou les références à Alexandre le Grand que l’on peut trouver dans le Coran et jusque là tues ou niées par la tradition. C’est passionnant, parfois un peu compliqué, sinon obscur. Comme Frazer et Benveniste, Seddik pratique des rapprochements étymologiques créatifs et stimulants, mais que des linguistes positivistes ne manqueraient certainement pas de relativiser. Malgré ce travail sur l’historicité du texte, Seddik ne va pas jusqu’à la remise en cause de son statut de texte dicté par Dieu..
Strasbourg, 11 septembre 2011?
Seddik se dit non-croyant? Il ne croit pas que le Coran ait été dicté par dieu
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Je pense qu’il se considère toujours comme croyant. Spinoza et Martin Luther aussi se considéraient comme croyants. Il ne m’appartient pas de juger.
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