LES CARNETS DE L’ANGE AVEUGLE – Le Paris de Balzac n’existe pas
19 décembre 2009
La rue Saint-Denis
La rue Saint-Denis est une des plus vielles de Paris. C’était aussi, on l’a oublié, une des plus nobles. C’est par cette rue que les rois faisaient leur entrée dans la ville avant d’aller se faire sacrer à Notre-Dame. C’est par là également qu’ils en sortaient, les pieds devant, pour être inhumés à la Basilique Saint-Denis.
La rue Saint-Denis que nous décrit Balzac était marquée par la proximité des halles. Je n’ai pas vu Touche pas à la femme blanche de Marco Ferreri, tourné dans ce que l’on appela “le trou des halles” lorsque les halles Baltard furent détruites, dans les années 70. Mais je me souvient d’avoir vu ce trou, ou, plus exactement, les palissades qui l’entouraient. Une émission de Cinq colonnes à la une également, que l’on peut voir dans le coffret anthologique édité par l’INA.
Ce 19 décembre, il y faisait vraiment très froid.
Je ne me suis donc pas attardé. J’ai juste pris le temps de prendre la photo “Américains” qui sera utile un jour dans mon Grand dictionnaire visuel des rues d’Europe, commencé en février dernier à Berlin.
(photo disparue).
Enfin, j’ai fixé l’Eglise Saint-Leu où Amélie Guillaume épousa Théodore de Sommervieux. J’avais trouvé mes premiers fantômes.
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