En ce printemps 2009, après les émotions et nuisances suscitées par le sommet de l’OTAN, Strasbourg retrouve son excès de calme et notre jardin offre un délice de couleurs : jaunes des forsithya, roses et mauves d’un splendide magnolia, de cerisiers du Japon, des lilas et des glycines de Chine. Je suis particulièrement fier de celles-ci, car je les ai plantées, en souvenir de ma mère, qui les aimait temps. Le jardin, je l’appelle « notre petite Chine », en souvenir de la tranquillité des jardins de Suzhou et de l’érémitisme chanté par Bo Juyi dans son Zhongyin
L’érémitisme médian est convenable
Une retraite en poste à la capitale de l’Est,
A la fois en charge et en réclusion,
Sans être pris ni par le surmenage ni par l’oisiveté.
Au fil des jours, je réalise un album uniquement consacré à ce jardin et un autre aux enivrantes glycines qui décorent le quartier allemand de Strasbourg.